L’HEURE QUI NE PEUT SE TROUVER PAS

Le calme pesait lourdement dans l’horlogerie oubliée, seulement géné par le tic-tac irrégulier des horloges accrochées aux murs. Étienne avançait lentement entre les étagères recouvertes de poussière, suivant chaque cadran, tout engrenage figé ou en mouvement. Ici, le temps ne suivait plus une seule conduite. Il se fragmentait, s’ét

Non loin de cette forêt éblouissante, un hameau de moussaillons prospérait sur les berges d’un fleuve jade émeraude, avec lequel le lit serpentait jusqu’aux confins de la mer. Chaque matin, au mobiliser du soleil, une brume vaporeuse recouvrait les quais, imprégnant l’air d’une fraîcheur qui rappelait le passage des fées de l’aube.